Semaine du handicap : Pierre, un employé comme les autres malgré son handicap

Pierre Clavé est employé dans un centre commercial de Bordeaux-Lac. Il bénéficie d’un dispositif qui favorise l’insertion des personnes qui souffrent de pathologies mentales. Il est heureux d’être au milieu des autres salariés. Pour l’entreprise, ” c’est un employé lambda”.

Depuis 2017, Pierre est salarié dans un centre commercial à Bordeaux. Un salarié comme les autres parmi les 650 employés du site. Et cela, malgré son handicap : il est atteint de trisomie 21.
Nous le rencontrons ce jour-là au cœur de la boulangerie de cette grande enseigne. 

” Ici c’est mon univers. Regardez, j’ai ma photo au mur avec les autres. Je souhaite évoluer encore et encore. ”

Agé de 40 ans, Pierre Clavé est décrit comme un salarié impliqué. Son employeur est convaincu des bénéfices de “l’emploi pour tous” en milieu ouvert. Jean-Luc Carré, directeur de cet hypermarché, ne tarit pas d’éloge à l’égard de son salarié : ” C’est une saine émulation, un esprit d’équipe décuplé, la fierté d’une équipe. Pour moi, Pierre est un employé lambda. “

Christophe Lecuyer est responsable régional de l’association trisomie 21 en Nouvelle Aquitaine. Il développe ce service d’accompagnement au travail en milieu ouvert : ” On ne se focalise pas sur le handicap, on se concentre sur ce que Pierre est capable de faire et on voit avec l’employeur comment adapter l’environnement de travail. ” 

Une prime exceptionnelle à l’embauche de 4000 euros

Si Pierre a trouvé un emploi où il s’épanouit, le chômage des personnes handicapées reste un problème en France, malgré quelques avancées.

La loi impose aux entreprises de plus de 20 salariés de compter 6 % de travailleurs handicapés. Mais le taux d’emploi direct des travailleurs handicapés stagne selon le dernier rapport de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques. Il est en moyenne de 3,5 %, loin encore des 6 % imposés.

En 2019, le taux de chômage des personnes en situation de handicap reste 2 fois plus élevé que celui de la population active en général. Même si ce taux a d’avantage baissé que celui de l’ensemble de la  population selon le secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées. Le nombre de demandeurs d’emploi en situation de handicap est repassé en dessous du seuil des 500 000 personnes fin 2019.

Pour doper les embauches, une aide exceptionnelle est accordée ,sous conditions, pour employer une personne handicapée dans le cadre du plan de relance de l’économie avec la crise sanitaire. La DIRECCTE de Nouvelle Aquitaine détaille ici les mesures.

Pour voir la vidéo, cliquez ici 

Article paru sur France 3 Nouvelle-Aquitaine




Une journée avec Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées

“Transformer l’offre médico-sociale au service des personnes”, tel était le thème de la journée proposée par le Centre ressources régional Trisomie 21 Nouvelle-Aquitaine au cours de laquelle nous avons eu le plaisir d’accueillir Mme Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées.

Cette journée a été l’occasion d’échanges directs avec la Ministre des membres de l’association et des personnes porteuses de Trisomie 21. 

Les sujets suivants ont été abordés autour de tables rondes :

  • Comment transformer l’offre: le Centre ressources régional

  • Comment renforcer la demande : l’assistance au parcours et au projet de vie

  • Comment prévenir et se soigner : le parcours de santé accessible

  • Comment se former et travailler : le parcours professionnel décloisonné

 

En fin de journée, Mme Cluzel a remis à Jacques Daniel, Président de Trisomie 21 Nouvelle-Aquitaine les insignes de l’ordre national de la légion d’honneur.

Lien sur le site du secrétariat d’état suite à la visite de la Ministre qui met en avant l’association régionale et l’APV :

https://handicap.gouv.fr/actualites/article/sophie-cluzel-en-deplacement-en-gironde-sur-les-questions-d-accessibilite-et-d

Vous trouverez ci-dessous les photos de cette journée ainsi que l’article de Sud-Ouest du 12 janvier 2019.

Pour voir des vidéos sur cette rencontre, rendez-vous sur Facebook à l’adresse suivante : 

https://www.facebook.com/Trisomie21.NA/

ou bien sur Twitter :

Enfin, un article sur la remise à Jacques Daniel, Président de Trisomie 21 Nouvelle-Aquitaine des insignes de l’ordre national de la légion d’honneur.




Reportage de France 3 Haute-Vienne : “Trisomie 21 : quand le bonheur vient avec le travail”

L’association Trisomie 21 Haute-Vienne a développé un service d’accompagnement au travail, qui permet à ses bénéficiaires de travailler en “milieu ordinaire”, dans des entreprises ou collectivités. C’est le cas d’Elodie, 28 ans, qui travaille à la cantine de Nieul.

Elodie Arnaud est une jeune fille pétillante, pleine de vie, qui nous fait visiter son appartement, dans lequel elle vit seule depuis quelques années, en toute autonomie.

Mon appartement, c’est toute ma vie. Je commence une histoire de femme comblée et autonome.

Une femme… comme les autres.
Car malgré son handicap, Elodie travaille. Depuis 6 ans, elle est employée par la mairie de Nieul au restaurant scolaire de la commune. Chaque jour, elle met le couvert, accueille les enfants de maternelle, puis participe à la plonge.

Depuis 6 ans, Elodie Arnaud s'occupe du service des enfants de maternelle à la cantine de Nieul (87). / © F3 - Gwenola Bériou
Un travail dans lequel elle s’est épanouie au fil des années, gagnant en autonomie, à tel point qu’elle devrait pouvoir signer un CDI dans les prochains mois.

Inclusion professionnelle

Depuis dix ans, l’association Trisomie 21 Haute-Vienne a développé un service d’aide par le travail qui accompagne des personnes en situation de handicap mental, dont dix personnes avec trisomie 21, pour qu’elles puissent travailler en milieu ordinaire, le plus souvent dans des entreprises de restauration, de nettoyage ou des administrations.
Cet accompagnement a prouvé son efficacité puisque quatre personnes bénéficiaires du dispositif ont déjà pu passer en CDI.

Pour voir la vidéo accompagnant cet article, cliquez sur ce lien :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/trisomie-21-quand-bonheur-vient-travail-1463079.html




Article sur l’Arawack

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous découvrirez un article du Mag de Sud-Ouest sur le le bateau “Arawack” où il est question de l’association Trisomie 21 Gironde.

Pour voir l’article, cliquez ici




Serveur au restaurant, Toki dépasse le handicap

Article paru dans Sud-Ouest du 13 décembre 2016

Toki, adulte trisomique, travaille depuis neuf mois au Makila Cafe. Une insertion en milieu professionnel ordinaire réussie.

Pour lire la totalité de l’article, cliquez ici.


 




Quand les trisomiques ont une vie à eux

Article paru dans Sud-Ouest du 2 décembre 2016

Quand les trisomiques ont une vie à eux

Thomas, 31 ans, a intégré son appartement pessacais il y a un an et demi. Il y a trouvé des contraintes mais aussi une indépendance. Du plus plutôt que du moins.

PHOTO J.-F. R.
Cinq d’entre eux bénéficient d’un appartement depuis 2015.  Personne ne s’en plaint .

JEAN-FRANÇOIS RENAUT

 jf.renaut@sudouest.fr
 

Ils s’appellent Édouard et Thomas, tous les deux ont bientôt 32 ans et vivent depuis un an et demi dans leur propre appartement. Pas le même mais pas loin l’un de l’autre dans une résidence sociale gérée par Aquitanis, rue Roger-Chaumet à Pessac. 


 

Cette situation nouvelle pour eux, réjouit Sylvie Devé, présidente de l’association Trisomie 21 Gironde et nouvellement régionale, puisqu’associée désormais avec les Pyrénées-Atlantiques et le Lot-et-Garonne.

Vivre comme tout le monde

« C’est une première expérience pour les personnes en déficience intellectuelle qui fonctionne très bien », explique t-elle. Un sujet qu’elle connaît d’autant mieux que Thomas est son fils.

« Il y a de plus en plus de personnes handicapées qui veulent vivre comme tout le monde. » En matière de logement, de travail, de culture, d’activités sportives.

Ce jour-là, Édouard et Thomas rentrent de leur salle de gym respective.

Les activités physiques ne sont pas les seules à les intéresser. Un bon film (voire pas si bon que ça) au cinéma, un concert mais aussi des arts plastiques (Édouard est fier de présenter ses réalisations picturales).

Et puis aussi, une bonne soirée avec les copains autour d’un barbecue, ou une fête avec les voisins. « Faut pas rester dans les jupes de sa mère », commente Édouard. Et être capable d’aller faire ses courses, de se faire à manger, de laver son linge… Et de trouver un boulot. Thomas bosse chez McDonald, Édouard fait du bénévolat en attendant de retrouver un boulot. Pas forcément facile dans la conjoncture actuelle.

Ces appartements, il y en a quatre dans le même secteur, sont subventionnés en plus d’avoir un statut de logement social. Les élus du Conseil départemental et les représentants de l’autorité de tutelle, en l’occurrence, l’Agence régionale de santé, sont venus les visiter hier.

De quoi réjouir Sylvie Devé qui se démène depuis des années pour un progrès en termes de prise en charge combinée avec de l’indépendance.

Une démarche qui la renvoie aux fondements mêmes de l’association. « Il est nécessaire que la société soit inclusive et pas seulement intégrative. Il nous revient de faire un gros travail de pédagogie et d’information auprès des bailleurs, des encadrants, des employeurs… » Et des parents aussi qui se retrouvent démunis quand arrive dans la famille un enfant trisomique.


 




Yvan, un serveur comme les autres

Yvan Nouchi, 20 ans, a signé un contrat en CDI de serveur au Résinier, un restaurant du Barp dans lequel il travaille depuis quatre ans.

Retrouvez l’intégralité de l’article de Sud-Ouest du 3 octobre 2016 en cliquant ici et celui de la Dépêche du Bassin du 6 octobre 2016 en cliquant ici


 




Yvan trouve un travail dans un restaurant

“C’est une belle histoire que celle d’Yvan Nouchi, 20 ans. Atteint de trisomie 21, le jeune homme vient d’obtenir un CDI de serveur dans un restaurant, au Barp en Gironde. Une belle histoire qui prouve que la solidarité et la mobilisation permettent d’aller au delà des barrières du handicap.” (France 3 Nouvelle-Aquitaine)